Ces organismes utilisent des voies biochimiques inhabituelles, notamment l’utilisation de l’arsenic à la place du phosphore dans certaines structures cellulaires – une hypothèse émise pour la première fois en 2010, mais aujourd’hui confirmée. Cela élargit le concept de « vie » au-delà du modèle carbone-oxygène.
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Cette découverte a d’énormes implications pour l’astrobiologie. Si la vie existe dans des conditions aussi extrêmes sur Terre, elle pourrait également être possible sur Europe (une lune de Jupiter) ou Encelade (une lune de Saturne), où se trouvent des océans sous la croûte glacée. La NASA et l’ESA réexaminent déjà des missions vers ces mondes glacés.
Les chercheurs ont également découvert des nanoparticules produites par des microbes qui peuvent accélérer les processus de minéralisation. Cela ouvre la voie à la création de nouveaux biomatériaux et de technologies de construction « vertes » résistantes à la pression et à la corrosion.
L’expédition a collecté plus de 200 échantillons, actuellement étudiés dans des laboratoires au Japon, aux États-Unis et en Allemagne. Certains organismes ont été cultivés dans des conditions artificielles, à une température de 2 °C et une pression de 1 000 atmosphères.