En 2024, une équipe internationale d’astronomes a confirmé la détection répétée de phosphine dans l’atmosphère de Vénus, un gaz produit sur Terre uniquement par des processus biologiques ou en laboratoire. Cette découverte, réalisée grâce au télescope ALMA et au satellite DAVINCI+, a une fois de plus soulevé la question : la vie pourrait-elle exister sur Vénus ?
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De la phosphine a été détectée à une altitude de 55 à 60 km, où la température et la pression sont comparables à celles de la Terre. Dans ces zones, l’atmosphère contient des gouttelettes d’acide sulfurique, mais les scientifiques suggèrent que des organismes microscopiques peuvent vivre à l’intérieur des nuages, utilisant la chimiosynthèse et se protégeant grâce à des membranes lipidiques.
La nouvelle étude a écarté la plupart des explications non biologiques : activité volcanique, météorites, réactions photochimiques. Aucune de ces explications ne peut produire de la phosphine à de telles concentrations. La possibilité d’une source biologique demeure.