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En 2024, une équipe internationale d’astronomes a confirmé la détection répétée de phosphine dans l’atmosphère de Vénus, un gaz produit sur Terre uniquement par des processus biologiques ou en laboratoire. Cette découverte, réalisée grâce au télescope ALMA et au satellite DAVINCI+, a une fois de plus soulevé la question : la vie pourrait-elle exister sur Vénus ?

De la phosphine a été détectée à une altitude de 55 à 60 km, où la température et la pression sont comparables à celles de la Terre. Dans ces zones, l’atmosphère contient des gouttelettes d’acide sulfurique, mais les scientifiques suggèrent que des organismes microscopiques peuvent vivre à l’intérieur des nuages, utilisant la chimiosynthèse et se protégeant grâce à des membranes lipidiques.

La nouvelle étude a écarté la plupart des explications non biologiques : activité volcanique, météorites, réactions photochimiques. Aucune de ces explications ne peut produire de la phosphine à de telles concentrations. La possibilité d’une source biologique demeure.

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En 2025, la médecine a franchi une étape importante : pour la première fois dans l’histoire, un foie humain a été imprimé et implanté avec succès chez un patient atteint de cirrhose. L’opération, réalisée dans une clinique japonaise, est le fruit de dix années de recherche dans le domaine de la bio-impression, des cellules souches et de l’ingénierie tissulaire. Cette découverte pourrait mettre fin à la pénurie d’organes.

La bio-imprimante utilisait un hydrogel contenant des cellules vivantes prélevées sur un échantillon de peau du patient. Ces cellules ont été reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites (CSPi), puis différenciées en hépatocytes, endothéliales et conjonctives. Des couches ont été appliquées avec une précision micrométrique, recréant un réseau vasculaire complexe.

Le foie, de la taille d’un poing, a fonctionné dès les premières heures suivant l’implantation. Après trois mois, le patient s’est complètement rétabli, sans avoir recours à des immunosuppresseurs, car il s’agissait de son propre organe. Ceci élimine le risque de rejet, principal problème de la transplantation.

Cette technologie est déjà appliquée à d’autres organes. Des glandes thyroïdiennes bio-imprimées ont été testées avec succès aux États-Unis, et des fragments de pancréas producteurs d’insuline en Allemagne. Les scientifiques travaillent sur le cœur, les reins et même les yeux.

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En 2024, des chercheurs du CERN ont annoncé une découverte sensationnelle : une nouvelle particule subatomique, découverte non par des scientifiques, mais par l’intelligence artificielle. Un système d’apprentissage profond développé en collaboration avec Google DeepMind a analysé des milliards de collisions de protons au Grand collisionneur de hadrons et a découvert une anomalie dans les désintégrations des bosons de Higgs, suggérant l’existence d’une particule jusqu’alors inconnue, provisoirement nommée X12.

Cette particule ne correspond pas au Modèle standard de la physique des particules. Sa masse est d’environ 75 GeV/c² et son comportement suggère un lien possible avec la matière noire. Les scientifiques suggèrent que X12 pourrait être un médiateur entre la matière ordinaire et la matière noire, une sorte de « pont » recherché depuis longtemps.

Le système d’IA, baptisé « DeepDetect LHC », a été entraîné à partir de simulations de processus physiques. Il a appris à distinguer le bruit de fond des signaux potentiellement significatifs avec une précision de 99,98 %. En 6 mois, il a traité des données qui auraient pris plus de 10 ans à l’homme.

Cette découverte a été confirmée par des expériences répétées dans les détecteurs ATLAS et CMS. Bien que la significativité statistique soit toujours de 4,3 sigma (et non de 5, comme requis pour une reconnaissance officielle), la communauté scientifique la qualifie déjà de « découverte la plus probable de la nouvelle physique des 50 dernières années ».

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En 2024, une expédition internationale dans la fosse des Mariannes, le point le plus profond de l’océan mondial (10 984 mètres), a fait une découverte sensationnelle : des formes de vie jusqu’alors inconnues vivaient sous une pression 1 100 fois supérieure à la pression atmosphérique. Ces organismes, appelés « métabolites abyssaux », mènent un mode de vie chimiosynthétique et peuvent survivre à des conditions extrêmes comparables à celles des lunes de Jupiter et de Saturne.

L’étude a été menée à l’aide du bathyscaphe habité DSV Limiting Factor, équipé de caméras et de systèmes d’échantillonnage de pointe. À 10 800 mètres de profondeur, des colonies de microbes ont été découvertes. Elles se nourrissent non pas de lumière, mais de l’énergie chimique libérée lors de l’interaction du sulfure d’hydrogène et du méthane avec les minéraux du manteau. Ceci confirme la théorie selon laquelle la vie peut apparaître sans la lumière solaire.

Une nouvelle espèce de créatures translucides, semblables à des vers, dépourvues d’yeux mais dotées de mécanorécepteurs extrêmement sensibles, a particulièrement retenu l’attention. Ils se déplacent lentement sur les fonds marins, se nourrissant de tapis bactériens. Des analyses génétiques ont montré que leur ADN contient des séquences uniques, non associées aux branches connues de l’arbre évolutif.

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Longtemps considérés comme de la science-fiction, les ordinateurs quantiques sont passés des laboratoires à la pratique en 2025. Des centres de recherche de premier plan tels qu’IBM, Google et l’Académie chinoise des sciences ont présenté des processeurs quantiques dotés de plus de 1 000 qubits, ouvrant de nouveaux horizons pour la modélisation moléculaire, la cryptographie et l’intelligence artificielle. La principale avancée réside non seulement dans le nombre de qubits, mais aussi dans leur stabilité et leur tolérance aux erreurs.

L’une des avancées majeures a été la création de qubits logiques, des états quantiques résistants au bruit et protégés par des systèmes de correction d’erreurs. Des chercheurs de Harvard et du MIT ont démontré pour la première fois un qubit logique capable de maintenir sa cohérence pendant plus de 10 millisecondes, soit 100 fois plus longtemps que les modèles précédents. Cela permet d’exécuter des algorithmes complexes sans réinitialiser constamment les données.

Les ordinateurs quantiques sont déjà utilisés dans l’industrie pharmaceutique. Roche, par exemple, utilise la simulation quantique pour étudier les interactions entre protéines et médicaments potentiels. Cela lui permet d’analyser des molécules en quelques heures, alors que les supercalculateurs classiques mettraient des années à le faire. Ces technologies peuvent accélérer le développement de médicaments contre le cancer, la maladie d’Alzheimer et les maladies génétiques rares.

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