Dans le domaine de la cryptographie, les ordinateurs quantiques représentent à la fois une menace et une solution. Ils peuvent déchiffrer les codes traditionnels (par exemple, RSA), tout en permettant la création d’une cryptographie quantique basée sur des photons intriqués. En Chine, un réseau quantique de plus de 4 600 km de long entre Pékin et Shanghai a déjà été lancé, assurant une transmission de données entièrement sécurisée.
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Une autre voie est l’IA quantique. Des chercheurs de DeepMind ont développé des algorithmes hybrides dans lesquels des réseaux de neurones quantiques sont entraînés à reconnaître des modèles dans les données à une vitesse exponentiellement plus élevée. Les premiers tests ont montré que ces modèles sont efficaces pour analyser des images médicales et prévoir la météo.
Une étape importante a été d’atteindre la « suprématie quantique » dans des problèmes réels, et pas seulement dans des tests créés artificiellement. En 2024, IBM Quantum Heron a résolu le problème de l’optimisation du réseau électrique d’une grande ville en 15 secondes, contre 3 jours pour un supercalculateur classique.
Cependant, des défis subsistent. Les ordinateurs quantiques nécessitent un refroidissement extrême (jusqu’à -273 °C), des systèmes étanches et un personnel hautement qualifié. Ils ne remplaceront pas encore les ordinateurs conventionnels, mais deviendront des « accélérateurs » pour des tâches hautement spécialisées.