Maison Sciences Régénération d’organes réussie : une avancée majeure dans la bio-impression et les cellules souches

Régénération d’organes réussie : une avancée majeure dans la bio-impression et les cellules souches

par Henriette Chauvet

Publicité

La bio-impression permet de créer des organes sur mesure, adaptés à l’anatomie de chaque patient. Ceci est particulièrement important pour les enfants atteints d’anomalies congénitales. À l’avenir, il sera possible de « renouveler » des organes vieillissants, comme on remplace des pièces dans une voiture.

Publicité

La nanotechnologie a joué un rôle clé. Des scientifiques du MIT ont développé des nanofils « intelligents » qui contrôlent la croissance cellulaire et stimulent la formation de vaisseaux sanguins. Sans eux, les tissus épais ne recevraient pas d’oxygène et mourraient.

Cependant, des défis subsistent. Un cœur ou un cerveau complet sont trop complexes en raison des réseaux neuronaux et de l’activité électrique. En revanche, pour le foie, la peau, le cartilage et les os, la technologie est prête pour une mise en œuvre à grande échelle.

Le débat éthique se poursuit. Est-il acceptable d’« améliorer » les organes ? Pouvons-nous imprimer des foies plus résistants aux toxines ou des muscles plus résilients ? La science exige des limites claires.

Des entreprises mondiales comme 3D Bioprinting Solutions et Organovo construisent déjà des usines de tissus. D’ici 2030, 20 % des transplantations devraient être réalisées à partir d’organes bio-imprimés.

Il ne s’agit pas seulement de la médecine du futur : le futur est déjà là. La bio-impression rend obsolète la mort par défaillance d’organe. L’humanité fait un pas vers l’immortalité, non pas métaphoriquement, mais biologiquement.

Tu pourrais aussi aimer