Outre les serpents, il se nourrit de lézards, d’insectes, de petits mammifères et d’œufs. Son anatomie est unique : de longs doigts munis de griffes, non adaptés à la préhension, mais idéaux pour piétiner. Son bec est puissant, mais pas courbé comme celui d’un faucon, mais plutôt comme celui d’un hibou.
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L’un de ses comportements les plus étonnants est la danse rituelle. Après avoir tué un serpent, le messager sagittaire se met à sauter, à battre des ailes et à gonfler sa queue. Il peut s’agir d’une démonstration de force, d’une façon d’effrayer ses concurrents ou d’un rituel d’accouplement. Les scientifiques débattent encore de sa signification.
Les messagesragitaires sont monogames. Le couple reste ensemble toute sa vie, niche dans des acacias et couve 2 à 3 œufs. Les deux parents aident à nourrir les oisillons, qui restent avec eux jusqu’à 8 mois.
Ils ne crient pas comme les autres oiseaux de proie, mais émettent des sons graves semblables à des meuglements ou des coassements. En vol, ils paraissent maladroits : leurs ailes sont larges, mais le décollage demande un effort. Le plus souvent, ils ne volent que pour se déplacer entre leurs territoires.