L’okapi (Okapia johnstoni) est l’un des mammifères les plus mystérieux et les moins connus d’Afrique. Malgré sa ressemblance avec une girafe, il ne vit pas dans la savane, mais dans les denses forêts tropicales de la République démocratique du Congo. Cet animal est longtemps resté inconnu de la science ; il n’a été officiellement décrit qu’en 1901, bien que les tribus locales le connaissent depuis des siècles. L’okapi est surnommé le « fantôme de la forêt » en raison de son caractère discret et de ses rares apparitions dans les espaces ouverts.
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L’une des caractéristiques les plus frappantes de l’okapi est ses pattes rayées, rappelant celles d’un zèbre. Ces rayures lui servent de camouflage dans les sous-bois ombragés, lui permettant de se fondre dans la lumière tamisée qui traverse le feuillage. Cependant, génétiquement, l’okapi est plus proche d’une girafe que d’un zèbre. Ils partagent un ancêtre commun et appartiennent à la famille des girafes (Giraffidae), bien que l’okapi soit nettement plus petit, mesurant environ 1,5 mètre au garrot.
Son cou est plus long que celui d’un élan, mais plus court que celui d’une girafe. Cependant, il lui permet d’atteindre facilement les feuilles, les pousses et les fruits des branches basses. L’okapi est végétarien et son régime alimentaire comprend plus de 100 espèces végétales, dont des jeunes pousses, des champignons et des minéraux, qu’il obtient en mangeant de l’argile et du charbon de bois.